1. |
Décontracté
03:13
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Déjà petit les gens qui marchent
Me reprochaient de glisser
Je ne sais quoi dans ma démarche
Qui ne fait que les agacer
Une nonchalance franche
Qui semble coller à mes pieds
Un coup de sang qui les démange
En direction de mes fessiers
Décontracté
Et même en classe à la fenêtre
Le radiateur me soutenait
Face aux aigreurs de mon maître
Par sa chaleur métallisée
Un sourire en coin sur les lèvres
Le pantin désarticulé
Semble attendre une vie entière
Pour faire semblant de travailler
Décontracté
C'est une sale habitude à perdre
De tous les jobs je suis viré
Je ne sais plus où tourner la tête
Vers quel corps de métier
Pour mon dernier travail honnête
Ainsi est tombé le couperet
Juste sur le doigt de mon chef
Quel mauvais apprenti boucher
Décontracté
Je suis un homme que tout dépasse
Tout me semble compliqué
Je me sens comme une vache
Qui regarde les trains passer
Le jour où je prendrai de l'âge
Qu'il me faudra me réveiller
J'espère que les gens seront sages
Laisseront les feignants travailler
Décontractés...
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2. |
Je sais
03:38
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Ta main qui s'insère, étreinte légère
Pour me dire que tout est vrai
Que tout est sincère, que tes yeux sont clairs
Malgré les marées, je sais
Chacun de tes gestes, infinie caresse
Vers un être effarouché
Qui je le confesse, malgré son adresse
Est apprivoisé, je sais
Les sommeils si longs
Le temps d'un soupir
Pour rester à mes côtés
Et tous les sourires, les éclats de rire
Hiver comme été, je sais
Les moments pas sages
Malgré le jeune âge
Qui font les yeux fatigués
Et tes peurs d'enfant
Qui te font un temps
Dormir éveillée, je sais
Le parquet qui craque
Les moments qui marquent
Les lettres cachées
Les instants patraques, les souliers usés
Et les poches trouées, je sais
Les larmes qui glissent sur le peau si triste
De ma belle à l'eau salée
Les envies de plaid
Chauds les marrons tièdes
Au réglisse le thé, je sais
Le vin qui nous grise
Les bougies qui luisent
Comme pour mieux se regarder
Parfums de tamis, et tenue de mise
Comme pour mieux se déguster
Tous ces grandes voyages
Aux cent mille visages
Qui aident à se retrouver
Comme pour mieux coller
Les prochaines pages
Qu'on pourrait tourner, je sais
a main qui s'insère, étreinte légère
Pour me dire que tout est vrai
Que tout est sincère, que tes yeux sont clairs
Malgré les marées, je sais
Chacun de tes gestes, infinie caresse
Vers un être effarouché
Qui je le confesse, malgré son adresse
Est apprivoisé, je sais
Les sommeils si longs
Le temps d'un soupir
Pour rester à mes côtés
Et tous les sourires, les éclats de rire
Hiver comme été, je sais
Les moments pas sages
Malgré le jeune âge
Qui font les yeux fatigués
Et tes peurs d'enfant
Qui te font un temps
Dormir éveillée, je sais
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3. |
Peux-tu me dire
03:33
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4. |
Je n'en veux pas
02:52
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5. |
Il paraît
03:01
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6. |
Comme un songe
03:39
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7. |
Tous les jours
04:47
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8. |
Regards croisés
03:32
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9. |
Visite nocturne
05:54
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10. |
Looking up
03:03
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Streaming and Download help
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